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En voilà une tradition que nous sommes nombreux à respecter. Et elle est très ancienne ! Dès que l'on prend l'apéro avec des amis ou de la famille, il est de coutume d'entrechoquer nos verres tous ensemble. Mais essayons de comprendre un peu mieux ce geste. Nous vous expliquons pourquoi l'on doit trinquer lors d'un apéritif. Vous saurez quelle histoire raconter lors du prochain !
Il nous faut remonter plusieurs siècles en arrière pour comprendre cela. En fait, c'est très simple. Durant le Moyen-âge, lors des repas entre les grandes instances des différents royaumes, les chefs avaient pour obligation de trinquer. Le but n'était pas festif. Il s'agissait d'avantage de sécurité. En effet, le but était que les liquides se transvasent d'un verre à l'autre afin de prouver qu'aucun d'eux n'étaient empoisonnés. Comme tout le monde buvait un peu la même chose donc, on était bien plus rassuré.
Bien entendu, vous imaginez bien que le geste était beaucoup plus violent à cette époque qu'aujourd'hui. Il fallait qu'il y ait un transfert de liquide, il fallait donc les entrechoquer suffisamment fort. Si toutefois, le chef adverse ne voulait pas trinquer avec son ancien/futur rival, cela en disait long sur la suite des évènements.
Maintenant que vous savez pourquoi l'on doit trinquer lors d'un apéritif, n'hésitez pas à réaliser ce geste . Avec modération bien sûr !
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Le Moyen âge n'était pas une époque tendre à fréquenter. Reste que dans ma jeunesse d'étudiante, nous fréquentions des endroits pas trop catholiques, parce que la bière y était moins chère; j'avais averti tous mes potes : pas question de me faire refiler quelques chose dans mon verre; le LSD était partout et j'avais une sainte frousse de ce truc!
Aujourd'hui, c'est la drogue du viol qui est une calamité…
Peut-être que trinquer avec robustesse n'est pas une si mauvaise idée, après tout!
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Merci, cocotte, pour toutes ces recherches et ces infos!
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Les verres/gobelets étaient solides à l'époque.
Aujourd'hui, en vitre ou cristal, la coupe ne résisterait pas
au traditionnel Tchin-tchin...
''Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.''
Albert Einstein
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La queue, toujours la queue et seulement la queue!!
A la mémoire d’Abu-Al-Ala Al-Maari dont l’ouvrage “Rissalat al-ghofrane” (l’Épître du pardon) demeurera éternelle.
À quoi ressemble le paradis dans la tête d’un musulman, un intellectuel ou un simple fidèle, qu’importe ? Excepté la vision spirituelle des soufis, les musulmans en général, influencés par l’effet des écrits superficiels sur le paradis, les légers commentateurs des textes fondamentaux de l’islam, ont tous une idée matérialiste, terrestre de leur paradis divin espéré.
Tout simplement, et pédagogiquement parlant, l’image du paradis, dans la tête d’un musulman, n’est qu’un lieu bien défini où le croyant a le droit d’exercer ses libertés sans bornes, où le fidèle se libère de toutes les interdictions terrestres dictées par les lois divines et temporelles. Un soulagement de tout étouffement social, politique ou sexuel.
Le paradis, dans la tête du musulman, ressemble à un grand et magnifique bosquet, un boustane dans un désert d’Arabie. Tous genres de fruits et d’arbres. De la verdure. Des raisins. Des grenades. Des poires. Des fleuves. Du vin. Des verres. Du miel ! Du beur ! De l’eau fraîche ! Le paradis, dans la tête d’un musulman, est imaginé en un lit nuptial dans un palais impérial. De beaux draps. De la soie. Des tapis par terre. Divans. Baldaquins. Le bien-être.
Entre bosquet, boisson, les wildanes beaux-garçons, tapis, oreillers et lit, le beau décor est bien installé dans la tête du musulman, pour recevoir de belles jeunes femmes. Soixante-douze houris. De belles jeunes femmes vierges. Des virginités. Des hymens. Il y a une focalisation aveuglée et hystérique sur l’adoration de la virginité ! Le charnel. Le nombre des hymens à dépuceler ! Soixante-douze houris et plus, des belles femmes, attendent chaque musulman une fois franchi le portail du paradis !
Je renvoie le lecteur aux centaines d’enregistrements audiovisuels postés sur les réseaux sociaux par les soi-disant stars prédicateurs du monde arabo-musulman, dans lesquels le croyant, dans le paradis divin, n’est qu’un psychopathe déchaîné devant la virginité féminine. En présence du corps féminin. Dans la tête du musulman, le paradis est l’espace où des milliers de jeunes femmes vierges sont à sa disposition pour assouvir sa faim sexuelle débordée !
Une obsession terrestre collée sur un espace divin ! Ces stars prédicateurs, les soi-disant Ulémas, présentent le croyant vidé de toute spiritualité, asséché de toute adoration à Dieu, dépéri de toute prière, n’attendant, ne demandant, ne commandant que plus de femmes, plus de virginités ! Le sexe est le centre de toutes les attentes du locataire paradisiaque musulman.
Ce dernier est hanté par la consommation des virginités. Déflorer les hymens. Une image qui dégage une violence charnelle inégalée, et dans laquelle le musulman dispose d’une force sexuelle d’un superman ! Le paradis, dans la tête d’un musulman, est l’espace où tous les plaisirs sont permis, sont exaucés, tous plaisirs confondus ; charnel, culinaire, boisson, argent, or.
Un lieu sans tabous, où on trouve même de beaux-garçons (wildanes) serviteurs de boissons pour satisfaire l’appétence des locataires du paradis musulman. Le paradis, dans la tête d’un musulman, est le lieu où Dieu est à la disposition des locataires du lieu, toujours en réponse favorable à tous les fous désirs des ces bons croyants !
Dans la tête du musulman, le paradis est l’espace masculin par excellence, on ne parle que de comment ou de quoi contenter ou calmer les désirs des hommes. Les femmes dans cet espace n’ont pas de désir ! Leur présence passe sous silence ou elles sont là que pour compléter le désir des hommes, les bons croyants !
Les femmes, les bonnes fidèles auront-elles leurs houris-hommes, leur soixante-douze hommes-houris ? Quel désir charnel offrira le paradis à ces fidèles femmes, des fidèles de bonne foi ? Mais pourquoi les feqihs et les commentateurs restent silencieux ou pas trop clairs dès qu’il s’agit de la chose “le désir paradisiaque féminin” ?
Ce silence et cette confusion sont prémédités et voulus. Les théologiens et les feqihs, par leur silence vis-à-vis du désir féminin dans l’au-delà, cherchent à alimenter ce que j’appelle “Le Mythe de Virilité”. Les livres qui souvent sont classés et vus par les musulmans comme livres religieux, livres sacrés, lus avec une conviction religieuse absolue et divine, remplacent le désir terrestre prohibé par le désir “éternel paradisiaque”.
De ce fait, ce produit intellectuel humain, ce patrimoine religieux, en faisant le rapprochement entre “le terrestre temporel” et “le paradisiaque éternel” continue à cultiver et à sacraliser, dans la tête du musulman, l’idéologie de “la masculinité” et renforce “le mythe de virilité”. Ainsi demeure l’hégémonie sexuelle qui donne au Nirvana musulman une image de masculinité !
« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »
Anaxagore de Clazomène...repris par Antoine Lavoisier
Tout ce que vous pouvez imaginer, la nature l'a déjà créé. Einstein
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