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Des tragédies comme celle-là se produisent chaque été, ici ou ailleurs. En Ohio, cette fois, un père oublie, dans la voiture, ses jumeaux d’un an, qu’il devait déposer à la garderie et ce après avoir déposé son fils de quatre ans à un autre endroit. Il fait chaud, temps caniculaire là-bas aussi, peut-être… Lui jeter la pierre est trop facile.
S’il n’avait pas, d’habitude, cette responsabilité quotidienne, si ces deux très jeunes enfants sommeillaient dans leur siège, quand les réflexes de la routine quotidienne prennent le dessus, quand on navigue sur le pilote automatique, que les problèmes posés par la circulation absorbent toute notre attention, si et quand il y a des souçis au boulot, à la maison… Quand et si!
Les petits, restés dans la voitures pendant huit heures sont décédés; le père est dévasté; tout le monde l’est.
Est-il possible, plausible que personne n’ait vu ces enfants dans la voiture, que personne ne les ai entendus pleurer? S’arrêter, vérifier ne coûte rien. Et si, au lieu de chercher à punir un père bourrelé de remords, si au lieu de s’acharner à inventer un dispositif technique capable de sonner l’alerte en cas d’oublis, on en revenait au simple bon sens et à ses bonnes vieilles méthodes :
- intervenir quand on voit des enfants laissés seuls dans une voiture, vitres fermées,
- appeler, quand on est l’autre conjoint, la garderie pour s’assurer que l’enfant est bel et bien arrivé à destination,
- vérifier, quand on est celui/celle qui réceptionne l’enfant, que s’il y a absence imprévue, celle-ci est connue d’un parent et justifiée par celui-ci.
Deux coups de téléphone, des gestes simples quand on sait qu’une entorse à la routine peut avoir de funestes répercussions. De nos jours, tout le monde sait qu’un oubli malheureux de ce genre ne pardonne pas. Et il n’est ni vain ni ridicule de se coller un post-it sur le front/ le volant, de glisser une note dans son attaché case pour se rappeler qu’un ou des enfants sont à bord. La prudence ne tue pas.
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Deux constats: un mort et le responsable sont parfaitement identifiés.
Peu importe les excuses que l'on veut bien trouver pour tenter
d'expliquer cette tragédie, les vrais motifs, eux, ne seront jamais
véritablement connus puisque la version unique de ce fait
provient justement de l'auteur de cet homicide.
Est-ce qu'il a réellement oublié son jeune, était-ce volontaire?
Nul ne le saura sauf le père lui-même.
Personnellement, je plains la victime sans une seule petite once de sympathie pour le père.
''Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.''
Albert Einstein
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Peux pas m'obstiner avec vous sur ce point, Spidey : dans ce cas, il y a 2 petites victimes… et un père coupable de 2 homicides involontaires, jusqu'à preuve du contraire. Il reste que je crois sincèrement qu'un oubli de cette envergure, même s'il peut paraître incroyable de la part d'un parent aimant, peut arriver et que, sachant cela, l'autre parent et la garderie/l'école doit poser ce geste qui semble anodin, qui ne leur coûtera que quelques minutes et qui peut faire toute la différence : téléphoner, vérifier...
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C'est devenu tellement fréquent, cet oubli d'enfant dans une auto, que, à mon avis, est
assurément devenu un motus operandi pour celui (ceux) qui veut se débarrasser de son enfant.
Cette semaine, au ciné-parc de Boucherville, un couple de tarés a couché par terre dans le
stationnement leur bébé de trois mois.
Ce qui était ''planifié'' arriva?!?!!?
Une des voitures a reculé pour partir et à écrabouillé à mort le bébé.
Crime parfait car tout est accidentel selon les faits malgré la bêtise évidente des parents
de la victime.
En prime, le couple pourra réclamer à la SAAQ pour le décès du bébé et recevra une belle
et inespérée indemnité de 57 000$ plus le remboursement des frais funéraires.
À quand la prochaine victime?
''Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.''
Albert Einstein
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À mon avis, ces pauvres enfants sont des victimes collatérales de la bêtise humaine en général.
Stress, manque de jugement, de réflexion, etc.
Triste, mais compréhensible selon les critères de fonctionnement des gens.
Notre QI ne va pas en s'améliorant!
Et nos priorités non plus.
Sachant à qui je plais, connais ce que je vaux.
Devise des chats
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Il est possible que des gens mal intentionnés se servent de ces précédents comme alibi, la nature humaine étant ce qu'elle est, mais ce n'est pas non plus systématique. Et je vous accorde que, dans tous les cas, il y a une ou des victimes et c'est/ce sont elle(s) qui compte(nt).
Dans le dernier cas que vous évoquez, difficile à faire avaler le fait de coucher par terre, dans un stationnement, un bébé. Difficile aussi de croire cette dame qui, il y a quelques années, tenait son bébé au-dessus du parapet et qui, selon elle, victime d'un malaise, l'a «échappé» dans les chutes Niagara. Me souviens de la visite de la Tour de Pise : la monté à peine entamée, nous avons réalisé que le parapet ne protégeait en rien nos plus jeunes; avons rebroussé le chemin avec eux; seuls, notre collègue et les ados sont montés.
Dans ces cas tragiques se glisseront toujours des faux innocents et des vrais coupables!
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Jugeote toujours.
Mais...
Sachant à qui je plais, connais ce que je vaux.
Devise des chats
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