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Qu’est-ce que l’anuptaphobie ?
L’anuptaphobie est une pathologie liée à une peur irrépressible et maladive d’être célibataire. Ce terme provient du préfixe latin nuptiae (qui signifie les noces) et du suffixe d’origine grecque phobos pour la peur. Cette maladie est liée à un manque de confiance et d’estime de soi souvent conjuguée avec une pression familiale et/ou sociale. Bien souvent un traumatisme lors de l’enfance peut générer ce genre de syndrome comme par exemple le divorce des parents, la perte d’un être cher…Toutefois il est important de distinguer la peur d’être seul(e) de l’anuptaphobie. Certes les deux comportements présentent des similitudes. Une personne souffrant de solitude amoureuse aura tendance à se contenter d’un partenaire médiocre pour ne pas être seule. Dans son couple, l’excès est souvent au rendez-vous avec une tendance forte à la jalousie et à la suspicion et le quotidien sera centré sur la vie à deux avec des projections à moyen et long terme. Dans le cas d’une personne souffrant d’anuptaphobie, la peur induite par la crainte d’être seule engendre une réponse disproportionnée. Des troubles physiologiques peuvent alors se manifester comme des anxiétés aiguës responsables d’une augmentation du rythme cardiaque, ainsi que l’apparition de nausées et de maux de l’estomac.
Un suivi régulier chez un psychiatre peut aider à lutter contre l’anuptaphobie en retrouvant une certaine confiance en soi. Le célibat ainsi que la solitude sociale peuvent avoir une incidence néfaste sur la santé des individus. Une équipe de recherche de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines a suivi un panel de 20 000 Britanniques âgés de 16 à 64 ans durant quelques années. L’objectif était de quantifier les personnes présentant des troubles mentaux. Cette étude d’envergure a montré que la fréquence et l’importance des maladies mentales observées étaient étroitement liées à la durée de l’isolement social. Ainsi, la solitude accroît d’un facteur de 1,4 à 2,4 la probabilité de développer un trouble psychique. En l’absence de liens sociaux, les jeunes présentent autant de risque que les personnes plus âgées à succomber à une dépression.
Or, l’étude française a également démontré que la solitude touche de plus en plus d’individus. Les causes sont multiples : divorce, veuvage, choix volontaire (ou subit) de ne pas avoir d’enfants et l’hyperconnexion a même accentué le sentiment d’isolement de nombreuses personnes. La vie en couple n’est pas la seule option pour rompre la solitude et connaître un épanouissement personnel. La communication et l’échange avec les autres apportent un bien-être certain et aujourd’hui de nombreuses associations œuvrent pour favoriser et faciliter les échanges entre les individus.
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Merci cocotte
Aucun départage dans le texte mais les "individus" doivent, à mon avis, être
des femmes.
Aucune crainte, dans mon cas.
''Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.''
Albert Einstein
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Dans la famille de ma mère, sévissait une tante «marieuse»; elle devait avoir, selon ses barèmes à elle, le(la) conjoint(e) idéal(e) pour tous ses neveux et nièces. Même si elle était adorable, venait un âge critique où on l'évitait! Pour un peu, nous aurions tous et toutes fait vœux de célibat...
Merci, cocotte!
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