Un panier plein de petits riens capables de «booster» un peu le moral!

Verdunet · 2020-10-03 22:15:54

COPION = ANTISÈCHE

Solochat · 2020-10-03 22:19:37

yikes

Verdunet · 2020-10-03 23:05:05

Suis pas encore arrivée aux strates de 1970, mais suis pas mal sûre que quelques formules mathématiques sont sur le point d'apparaître... devil !

Lys · 2020-10-04 06:51:28

lol

Solochat · 2020-10-04 08:17:48

lol

Spidey · 2020-10-04 10:04:22

lol

GML · 2020-10-04 13:04:46

lol

GML · 2020-10-04 14:12:46

Verdunet a écrit :

Suis pas encore arrivée aux strates de 1970, mais suis pas mal sûre que quelques formules mathématiques sont sur le point d'apparaître... !

Un copion de formules mathématiques. Je me demande ce que scorpion en dirait. yikes

Verdunet · 2020-10-04 17:25:32

Il y a sûrement prescription, GML : je ne pense pas qu'il puisse me coller une retenue. Puis, il y a absence de preuve (des aveux qui tiennent beaucoup de la vantardise...) et aucun témoin. Na!

GML · 2020-10-05 07:57:44

lol

Solochat · 2020-10-05 08:07:22

devil

Verdunet · 2020-10-05 17:36:51

Un tantinet humour noir, ce soir; normal : après les déclarations éclairées de "l'élu de Dieu" sévissant au USA sur le coronavirus...

Verdunet · 2020-10-05 17:38:38

Verdunet · 2020-10-05 17:39:57

Verdunet · 2020-10-05 17:42:18

Verdunet · 2020-10-05 17:43:35

Verdunet · 2020-10-05 17:47:26

Je pense qu'il va falloir s'en remettre au gros bon sens et`a la solidarité du plus grand nombre pour s'en sortir! sad

Et puis que pèsent les tweets de Trump face à la bouille sympathique de personnages de BD qui véhiculent d'autres messages? tongue

Solochat · 2020-10-05 17:55:10

big_smile

GML · 2020-10-06 08:28:56

lol

Lys · 2020-10-06 08:44:42

lol

JR · 2020-10-06 13:53:14

NOUS racistes ? Pas certain !!!

Texte trouvé sur le "Net"

J'essaie de ne plus y penser, mais ça me rattrape malgré moi.
Ce matin, dans un ouvrage sur Marguerite Bourgeoys, j'ai lu que «l'objet social» de la Société de Montréal selon son texte fondateur du 27 février 1642 était de « bâtir pour loger des Amérindiens, défricher pour les nourrir, établir des écoles pour les instruire, et un Hôtel-Dieu pour les soigner...».
Bâtir un hôpital pour les soigner. C'était le but de Jeanne Mance et de Chomedey de Maisonneuve.
Deux pages plus loin, au sujet de l'établissement des Français à Montréal, cet autre extrait: «L'objectif théorique que s'était fixé la Société de Montréal tournera rapidement court. Les Iroquois, plus nombreux et plus puissants, armés par les Hollandais, mèneront dès l'arrivée des Français à Montréal (une cinquantaine en 1642 sous le commandement de Chomedey) une guerre de harcèlement tendant à chasser de ce territoire les autres peuplades indiennes (Algonquins, Ouendats, plus généralement les Hurons), qui en cherchant à se sédentariser autour et sous la protection des armes françaises, pouvaient capter le commerce de peaux aux dépens des Iroquois.»
Nos Amérindiens alliés, sauf les Iroquois, cherchaient la protection des Français et les échanges avec eux.
Ça m'a rappelé un évènement raconté par Champlain lui-même et qui s'est passé lors de son premier hiver à l'abitation de Quebecq, celui de 1608-1609:
«Le 20 du mois il apparut à nous quelques sauvages qui estoient de dela la riviere, qui crioyent que nous les allassions secourir, mais il estoit hors de nostre puissance, à cause de la riviere qui charioit un grand nombre de glaces, car la faim pressoit si fort ces pauvres miserables, que ne sçachans que faire, ils se resolurent de mourir, hommes, femmes, & enfans, ou de passer la riviere, pour l'esperance qu'ils avoient que je les assisterois en leur extresme necessité. Ayant donc prins ceste resolution, les hommes & les femmes prindrent leurs enfans, & se mirent en leurs canaux, pensant gaigner nostre coste par une ouverture de glaces que le vent avoit faitte: mais ils ne furent sitost au milieu de la riviere, que leurs canaux furent prins & brisez entre les glaces en mille pièces. Ils firent si bien qu'ils se jetterent avec leurs enfans que les femmes portoient sur leur dos, dessus un grand glaçon. Comme ils estoient là dessus, on les entendoit crier, tant que c'estoit grand pitié, n'esperans pas moins que de mourir: Mais l'heur en voulut tant à ces pauvres miserables, qu'une grande glace vint choquer par le costé de celle où ils estoient, si rudement qu'elle les jetta à terre. Eux voyant ce coup si favorable furent à terre avec autant de joye que jamais ils en receurent, quelque grande famine qu'ils eussent eu. Ils s'en vindrent à nostre habitation si maigres & deffaits, qu'ils sembloyent des anathomies, la pluspart ne pouvans se soubstenir. Je m'estonnay de les voir, & de la façon qu'ils avoient passé, veu qu'ils estoient si foibles & debilles. Je leur fis donner du pain & des feves. Ils n'eurent pas la patience qu'elles fussent cuites pour les manger. Je leur pretay aussi quelques escorces d'arbres, que d'autres sauvages m'avoient donné pour couvrir leurs cabanes. Comme ils se cabannoient, ils adviserent une charongne qu'il y avoit prés de deux mois que j'avois fait jetter pour attirer des regnards, dont nous en prenions de noirs & roux, comme ceux de France, mais beaucoup plus chargez de poil. Ceste charongne estoit une truye & un chien qui avoient enduré toutes les rigueurs du temps chaut & froit. Quand le temps s'adoulcissoit, elles puoit si fort que l'on ne pouvoit durer auprès: neantmoins ils ne laisserent de la prendre & emporter en leur cabanne, où aussitost ils la devorerent à demy cuite, & jamais viande ne leur sembla de meilleur goust. J'envoyay deux ou trois hommes les advertir qu'ils n'en mengeassent point s'ils ne vouloient mourir: comme ils approchèrent de leur cabanne, ils sentirent une telle puanteur de ceste charongne à demy eschauffée, dont ils avoient chacun une pièce en la main, qu'ils pencerent rendre gorge, qui fit qu'ils n'y arresterent gueres. Ces pauvres miserables acheverent leur festin. Je ne laissay pourtant de les accommoder selon ma puissance, mais c'estoit peu pour la quantité qu'ils estoient: & dans un mois ils eussent bien mangé tous nos vivres, s'ils les eussent eu en leur pouvoir, tant ils sont gloutons: Car quand ils en ont, ils ne mettent rien en reserve, & en font chère entière jour & nuit, puis après ils meurent de faim. Ils firent encore une autre chose aussi miserable que la première. J'avois fait mettre une chienne au haut d'un arbre, qui servoit d'appas aux martres & oiseaux de proye, où je prenois plaisir, d'autant qu'ordinairement ceste charongne en estoit assaillie: Ces sauvages furent à l'arbre & ne pouvans monter dessus à cause de leur foiblesse, ils l'abbatirent, & aussitost enleverent le chien, où il n'y avoit que la peau & les os, & la teste puante & infaicte, qui fut incontinent devoré.»
Les Autochtones avaient aussi besoin des Français. Il faut cesser de croire que nous leurs avons pris leur paradis terrestre et rendu la vie misérable. La vie était dure pour eux aussi.
Les premiers Français sont venus ici avec l'intention de vivre avec les Amérindiens. Tout ce qu'on lit sur la cohabitation entre les Amérindiens (les Premières Nations) et les Français puis Canadiens (français), que cela vienne d'historiens américains (ils sont les moins frileux à rendre justice aux Français), de contemporains de l'époque, de voyageurs de l'époque aussi, que cela raconte ce qui se passait dans la région du Saint-Laurent, dans celle des Grands Lacs ou des plaines américaines, avant 1763 ou après 1763, tout ce qui est relaté fait toujours état de bons échanges entre les Autochtones et nos ancêtres.
Il faut que les Québécois connaissent leur histoire.
Il existe du racisme au Québec. Il existe du racisme au Canada et il existe du racisme dans tous les pays.
Mais notre histoire et notre culture comportent beaucoup plus de respect des Autochtones que celles que l'on retrouve probablement partout ailleurs.
Arrêtons d'oublier que les enfants cris de la région Eeyou Istchee Baie-James sont moins pauvres en moyenne que les enfants canadiens, et cela grâce à la Paix des Braves signée par Ted Moses et Bernard Landry.
Il existe du racisme au Québec, mais pas que du racisme.
Arrêtons d'oublier qu'il y a eu peu d'enfants autochtones qui ont subi des sévices dans les pensionnats fédéraux au Québec comparativement à ceux du Canada.
Arrêtons aussi d'oublier que les Patriotes, dans leur déclaration d'Indépendance de 1838, reconnaissaient les mêmes droits aux Autochtones qu'aux Canadiens.
Arrêtons aussi d'oublier que Pontiac (Obwandiyag) a levé une armée de guerriers après 1763 afin que le pays reste à «son père» (ce sont ses mots), le roi de France.
Arrêtons d'oublier que la seule grande entente signée entre des Européens et des Autochtones au 18e siècle (peut-être avant et après aussi) l'a été à Montréal en 1701 et qu'elle a ramené la paix entre des milliers d'Amérindiens et les Français.
Et rappelons-nous que ce ne sont pas nos ancêtres qui ont distribué des couvertures contaminées aux Indiens pour qu'ils en meurent, que ce ne sont pas nos ancêtres qui ont écrit l'ignoble loi sur les Indiens de 1876 (loi qui les privait de tous leurs droits), pas nos ancêtres non plus qui les ont parqués dans des réserves (durant la Nouvelle-France, ce sont des villages qui ont été établis avec les Indiens, dont celui de Wendake qui est aussi confortable que n'importe quel autre village).
Le Canada n'a pas encore jeté à la poubelle son odieuse loi sur les Indiens. Il ne l'a même pas changé de nom. Pendant ce temps, au Québec, il y a ici une nation qui est majoritairement propriétaire d'une compagnie aérienne, Air Creebec, une autre nation qui a son cégep, l'institution Kiuna, un Programme scolaire qui consacre un chapitre entier aux autochtones en géographie (ils sont aussi étudiés en Histoire évidemment), et c'est au Québec que les autochtones et les non-autochtones se sont le plus mélangés.
Le racisme au Québec ? Le racisme systémique ?
Si nous étions restés seuls avec les Autochtones, si nous avions continué de nous occuper de nos affaires communes entre nous comme depuis les années 1600, depuis Champlain qui voulait marier les fils de la France aux filles des chefs sauvages, depuis Callières qui a organisé la Grande Paix de Montréal, depuis Pontiac et tous les Braves dont on doit retrouver les noms et les histoires, depuis Robert Nelson et la reconnaissance des droits des Indiens, depuis Honoré Mercier qui se disait frère du Métis Riel, bref si nous avions continué à bâtir notre société ensemble, aujourd'hui, la situation et les conditions de vie des gens des Premières Nations seraient bien meilleures. Pas parfaites, mais assurément meilleures.
MERCI À MARIE MASSÉ, AUTEURE DE CE TEXTE.

Verdunet · 2020-10-06 18:37:03

Michel Hannequart · 2020-10-06 18:44:05

Les jeunes disent ça, chochotte ??

Verdunet · 2020-10-06 19:25:25

Pour répondre à cette question, Lys pourrait être l'experte: elle a deux ados à consulter...

Lys · 2020-10-06 21:35:52

Jamais entendu ça de la part de mes petits-fils.

Le forum des cruciverbistes

#501 2020-10-03 22:15:54

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